Au bord de la mer.

J'aime me promener le soir quand tout est calme
Sur les bords écumeux de la paisible mer
Et entendre au lointain perdue au fond des lames
La sirène d'un bateau revenant vers la terre.

Je n'imaginais pas que loin de la cohue
Mon comportement redevienne enfantin
Et le calme vainqueur de ce tohu-bohu
Chante dans mon esprit son merveilleux refrain.

Le soleil fatigué rejoint peu à peu l'onde
Les derniers baigneurs goûtent une dernière fois
Le rayon moins cruel la chaleur moins féconde
Sur le sable mouillé témoin de leurs ébats.

La surface des flots change et se transforme
En un liquide doux onctueux et mielleux
Et la fraîcheur soudain enveloppe les formes
D'un voile de satin souple et mystérieux.

Et les odeurs marines que les embruns attisent
Iode mêlé de sel mélange délicieux
Transportées par le souffle de la légère brise
Font naître le désir dans mon coeur amoureux.

Et lorsque rassasié par ces fameux délices
Je repars solitaire de cet endroit divin
Un ange dans mon coeur très lentement tisse
Une toile d'amour aux fils soyeux de lin.


Malpas éric.

Très beau texte...
merci,
je vais aussi le mettre dans les poèmes sur l'eau.

Bonne journée
Gi

Salut Éric,

Ah, comme la mer du côté de Perpignan doit être envoûtante! Tes vers, en tout cas, la célèbrent avec passion. Et ces deux vers :

Un ange dans mon coeur très lentement tisse
Une toile d'amour aux fils soyeux de lin.

... traduisent l'amour que tu lui portes.

José

Bonjour ÉRIC

ton texte sera dans ma chronique de vendredi le 16 :
http://planete.qc.ca/invitation/
voir dans les archives ensuite (en haut à droite).

Merci,

Ginette