PULSATIONS D'UNE PLUME SOLITAIRE…

PULSATIONS D'UNE PLUME SOLITAIRE…
A: Dr Med ZAAM

…Et mon regard distille
A travers les mailles d'une persienne
Le long voyage en solitaire
J'ai mis en berne la cadence des mots
Juste le temps d'oublier
Et puis après essayer de me rappeler

Qui suis-je en fin de compte…?
L'errance m'emporte vers d'autres horizons
Je crée mon monde, mes visions, mes hantises
Et je finis par tout dénaturer
L'exil intérieur est une autre forme de vie
Où je me plais à naviguer…

Mes mains desséchée par les sels déposés
Ne détectent plus la cambrure de la plume
Ni les longues chevauchées au clair de lune
Je suis ainsi depuis l'autre siècle
Entre les rires cristallins des cascades
Et la fuite des oiseaux migrateurs
Je m'embrase, m'éteins avec le crépuscule
Seules les étoiles éloignées me montrent le chemin

Ami, l'air du large me manque
L'air parfumé des fleurs sauvages
Le corsage des roses invite mes yeux
Et je hume dans l'empressement des pas
Les clins d'œil déversés à la dérobée
Pas besoin de compter les pulsations d'un cœur
Mon sang vit d'effusions
Et de confusions des décors amoncelés
Mon âme je la porte entre les mains
Tiens, lis le parchemin des années…!

Tu vois je tiens une fois de plus ma promesse
Qu'importe le prochain estuaire
Tous les ruisseaux courent vers la mer
D'autres se perdent dans le cœur de la terre
Qu'importe encore toutes les ressemblances
Chacun ne porte que son propre sang
Nos goûts diffèrent avec les jours
Aujourd'hui il fait beau
Et demain porte en lui son mystère

Ami, je me rappelle encore de ma tension
Quand les vannes des veines étaient dilatées
La nuit s'en va derrière les barreaux
Je ne suis qu'un être qui vit d'incompréhension
Et la voix retrouve sa voie dans les mots
Et le verbe qui vivait à la croisée des chemins
Décide de rompre les digues du silence
En remuant une fois de plus les restes
D'un lourd testament à réécrire… sur les rives du temps

* kacem loubay *
Mardi 19 Décembre 2006
Khénifra – Maroc
21 H 20 GMT
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive

Kacem

c'est toujours avec plaisir que je te retrouve ici...

Au revoir,

Ginette

Bonjour Kacem,

Ma préférée :

Mes mains desséchée par les sels déposés
Ne détectent plus la cambrure de la plume
Ni les longues chevauchées au clair de lune
Je suis ainsi depuis l'autre siècle
Entre les rires cristallins des cascades
Et la fuite des oiseaux migrateurs
Je m'embrase, m'éteins avec le crépuscule
Seules les étoiles éloignées me montrent le chemin

Comme chaque fois, tes vers m'ont offert une agréable et instructive promenade.

José

» Dune
» Hippocampe solitaire
» UN DIALOGUE EN SOLITAIRE...
» Le Solitaire
» Solitaire