SIMPLE…AUTOPSIE

SIMPLE……AUTOPSIE
A : Med BOUSHIB

Allons mes amis, je change de pulsions… !
Je vous fais part de ma cité
Elle est frileuse, caniculaire
Cernée de partout
Par des montagnes aiguisées
Et des collines érodées…
Juste au milieu du décor
Coule sans répit un grand fleuve
Il semble sympathique dans ses débits
Et pourtant dans ses entrailles
Il fulmine de rage…
De ses mauvaises humeurs
Ses eaux prennent l'accent de révolte
Couleur rouge des murs de la cité
Couleur de son origine : argile de la violence
Couleur sang/ocre…et métissage
Ses habitants n'ont plus de mémoire
Les vestiges ont disparu depuis des siècles
Et il ne reste que des enceintes délabrées…
Je vis comme étranger dans le temps
Et en dehors de la puissance du temps
Je suis l'éternel témoin coupable
Quand les voix sont éteintes
Quand les corps deviennent poussière
Quand le ciel n'est plus là
Quand le soleil est porté disparu
Quand la lune est kidnappée
Quand l'histoire est bafouée
Et quand sur les rives du silence
Je me confie aux eaux qui passent
Et dans les flots de la tourmente
Je me laisse emporter en tant qu'épave
Vers les bas-fonds de la misère…
Sindbad rebrousse le chemin des narrations
Il s'éteint quelque part dans l'isolement
Seul face aux stigmates de la déportation
Dans le désert muselé de ses… aventures

* Kacem loubay *
Mardi 19 Août 2003
Khénifra / Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive

merci poète de l'autre rive...
Bon dimanche,
Ginette

kacem_loubay a écrit:: SIMPLE……AUTOPSIE
A : Med BOUSHIB

Allons mes amis, je change de pulsions… !
Je vous fais part de ma cité
Elle est frileuse, caniculaire
Cernée de partout
Par des montagnes aiguisées
Et des collines érodées…
Juste au milieu du décor
Coule sans répit un grand fleuve
Il semble sympathique dans ses débits
Et pourtant dans ses entrailles
Il fulmine de rage…
De ses mauvaises humeurs
Ses eaux prennent l'accent de révolte
Couleur rouge des murs de la cité
Couleur de son origine : argile de la violence
Couleur sang/ocre…et métissage
Ses habitants n'ont plus de mémoire
Les vestiges ont disparu depuis des siècles
Et il ne reste que des enceintes délabrées…
Je vis comme étranger dans le temps
Et en dehors de la puissance du temps
Je suis l'éternel témoin coupable
Quand les voix sont éteintes
Quand les corps deviennent poussière
Quand le ciel n'est plus là
Quand le soleil est porté disparu
Quand la lune est kidnappée
Quand l'histoire est bafouée
Et quand sur les rives du silence
Je me confie aux eaux qui passent
Et dans les flots de la tourmente
Je me laisse emporter en tant qu'épave
Vers les bas-fonds de la misère…
Sindbad rebrousse le chemin des narrations
Il s'éteint quelque part dans l'isolement
Seul face aux stigmates de la déportation
Dans le désert muselé de ses… aventures

* Kacem loubay *
Mardi 19 Août 2003
Khénifra / Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive

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