Qu'es aco : Poèmes et chansons

je suis si contente de te connaître...
c'est vraiment adorable ce que tu as écris....

As-tu vu ma chronique et les animations que j'ai fait avec tes textes ?
J'attends des mercis... des hip, hip hourra, des bravos bien entendu...

Ginette

oui, "vidi"... MERCI... BRAVO...
HOLA Y GRACIAS...


Me haces olvidar...
Tu me fais oublier
(sonnet bilingue)

Tu me fais oublier qu’un prochain lendemain,
Un jour nappé de gris comme un ancien menton,
Mes lèvres n’auront plus ni souffle, ni pardon :
Ma voix se sera tue et mon ciel sera vain.

Me haces olvidar que en mañana alguna,
Un día gris, sin sol, como viejo mentón,
Entre mis labios, pués, no sera más perdón,
Aire más y más luz : seré sin voz ninguna !

Tu me fais oublier, par la douceur du sein,
Et le mohair des bras, par ta peau de coton,
Que je suis devenu vieux perdreau et grison...
Tu me fais oublier par l’œil, de lunes plein !

Me haces olvidar con tu seno-laguna,
De lana tus brazitos, tu piél de algodón,
Que soy por la edad un viejo perdigón...
Me haces olvidar con tu ojo de luna.

Malgré mon menton gris, mes aujourd’huis sont bleus
Grâce à toi, mon aimée et tes rides sont cieux
Dans lesquels des soleils, se levant de ton marbre

Aunque gris está mi mentón, hoy, mi día
Está azúl por ti, querida amada mía,
Cuya frente arrugada tiene un sol de mármol,

Incendient de clarté les futurs qui demeurent
En mon ciel si chargé par les mois et les heures !
Mais l’amour raffermit les branches du vieil arbre...

Alumbrando de luz el futuro que queda
En mi cielo que está cargado de edad.
Endurece el amor el anciano árbol.

késaco

GRAMMAIRE...

Si j’avais été adjectif,
J’eusse été qualifié d’aimant.
En mots tendres, sans explétif,
J’en aurais écrit de charmants...

Si j’avais été mode actif,
J’aurais porté haut sur la tête,
Circonflexe d’amour en fête,
Le vieil accent du subjonctif...

Si j’avais été substantif,
J’aurais été, quoique rêveur,
Doux amant, tendre et attentif
À tous les battements de cœur...

Si j’avais été gérondif,
J’aurais été, très sûrement,
Avec ma gironde, en aimant !
Quoi ? Mais ses monts et ses récifs !

Eussé-je été impératif ?
J’aurais clamé aux prochains nôtres :
« Aimez-vous ! » Et, itératif,
J’eusse ajouté : « les uns, les autres ! »

Que ne suis-je superlatif,
Pour que Chacune avec Chacun
« Issimement » ne fasse qu’un
Tendre et doux et vrai génitif !

késaco

L’ORCHESTRE
Comptine à Guy

« Rantamplan » le tambour
A perdu pour toujours
Ses baguettes.
La rouille aujourd’hui guette
Sa métallique peau
Au repos.

De « Tutut » la trompette,
Qui a tant fait la fête,
Le fiston
A cassé le piston :
Il a tu sa musique
De plastique.

La guitare « Annabelle »
N’a plus de chanterelle
Ni de ré.
Le gamin a tiré
Trop fort sur sol, la, si
Et sur mi.

« Stradivar » le violon
N’a point de sanglot long
Et point d’âme :
Le petit, de sa lame,
L’a sculpté, puis cherché
Un archet.

Lors, pour jouer au « maître »,
Le double décimètre
Fit l’affaire.
La flûte, « Traversière »,
N’a pas eu d’embouchure :
Ses trous furent

Faits dans un vert roseau.
Il l’appela « Zozo »
L’animal !
Rantamplan de métal
Et Tutut de plastique
Sont magiques...

Car avec le violon
Et la flûte bien long-
Temps ils surent
Jouer sans embouchure
Ni corde de guitare,
Chose rare !

Le double décimètre
Est fier, il faut l’admettre ;
Et sont fiers
Zozo la traversière,
Annabelle, guitare,
Stradivar

D’avoir fait sous son ciel
L’orchestre de Noël !
Aujourd’hui,
Le bambin a grandi ;
Tutut et Rantamplan
Sont en plan,

Dans la malle d’osier,
Là-haut, dans le grenier,
Sous la voûte.
Si leurs notes ont toutes
Disparu, ils sont gais,
Les jouets...

Oui, contents de savoir
Que le fiston, le soir,
Est un chef
D’orchestre derechef :
Mais avec leurs semblables
Véritables !


Késaco

De sublimes textes qui me font rêver

j'ai adoré le voyage des hamsters, vous devriez en faire un livre illustré pour enfants, c'est très imagé et fort joliement écrit
merci

L’ORCHESTRE
Comptine à Guy

c'est beau... très beau.
Gi

Kesaco

Un de tes textes sera dans ma chronique du vendredi 22...
http://planete.qc.ca/invitation/

voir dans les archives ensuite.
Bisous et merci.
Gi

Merci Gi !!

À LA SAINTE DIANE

Le matin de Sainte Diane,
Veille de la Trinité,
Mon encre bleue, océane,
A rêvé d’éternité.
« Éternité avec toi »,
Écrit ma plume menue.
La pigeonne est revenue
Sur l’antenne et sur le toit.

Le matin de Sainte Diane,
Veille de la Trinité,
De l’amour et ses arcanes,
J’ai rêvé, de vérité.
Vérité des sentiments
Partagés. L’oiseau m’a dit :
« Je m’envole au paradis
Où ne sont que les amants. »

Le matin de Sainte Diane,
Veille de la Trinité,
J’ai rêvé d’une Roxane
Et d’un Cyrano liés.
Liés pour toute la vie
Ma plume écrit : « il se donne
Le pigeon à sa pigeonne. »
Celle du toit a souri

Le matin de Sainte Diane,
Veille de la Trinité,
J’eus un rêve de profane.
J’ai écris : « plus d’unité
Unité s’écrit union
De deux êtres qui se trouvent,
Qui leurs sentiments se prouvent,
Deux oiseaux en communion.

Le matin de Sainte Diane,
Veille de la Trinité,
Mon encre bleue, océane
A écrit : « féminité ».
Féminité, femme, toi.
En s’envolant de l’antenne
M’a dit, « je vais vers la tienne. »,
La pigeonne sur le toit.

Késaco

J’AI RENCONTRÉ...

En allant voir Lulu
À Honolulu...
J’ai rencontré Marion
Dans l’avion.

J’ai abordé Suzon
Au Japon...
Et j’ai quitté Lola
Au Guatemala...

Sur l’île de Formose,
J’ai cliqué pour Rose...
Mais j'ai ouï Margot
En bateau...

J’ai rencontré Lolo
À Oslo...
Et j’ai quitté Lulu
À Honolulu...

Puis dans les Philippines
J’ai vu Proserpine
Et transporté Chimèn'
En tandem...

J’ai rencontré Nini
En Californi'...
Lors j’ai laissé Ninon
Dans le grand canyon...

Mais sur la Tour Eiffel
Que j’ai connu Rachel
Et sur celle de Pise,
Éloïse...

J’ai rencontré Mado
À Bordeaux...
Et j’ai laissé Josett'
À Tamanrasset...

J’ai rencontré Suzy
En Andalousi',
Aperçu Soumaya,
À Bahia..

Pour aller voir Zaza
À Cuba...
J’ai dû quitter Lolo,
La rousse d’Oslo...

Puis dans l’hôtel de ville,
J’ai connu Cécile,
À la foire du Trône,
Anémone,

Mais trouvé mon élu',
Là, sur mon palier
Et dans son cœur, j’ai lu :
« Ça y est » !

Késaco

À NOS « Z’AMOURS »

Aux jeux de la télévision,
Pour qui veut gagner des millions,
À la marche faire attention,
Des questions être le champion,
Je préfère mes deux « z’amours » :
La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec moi sans
Argent !

La télé du fou de kéno,
Grande course, tiercé, loto,
Futur millionnaire en euros,
En quête du bon numéro,
Non ! Je préfère à ces « z’amours » :
La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec moi sans
Argent !

De cela, moi, j’en dis « motus »
Au faible maillon qui, en plus
Mange des Burger Quiz. Jésus !
Les pyramides d’euros l’use !
Qu’il joue avec nos deux « z’amours » :

La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec lui sans
Argent !

Pour la carte au trésor, tant pis !
De l’île qui les tente, fi !
Et des stars aux académies
Rebondies pour un loft story !
Vive la scène et nos « z’amours » :
La rampe, les mots, le velours !
Vive la muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec nous sans
Argent !


Késaco, palores et musique