Phrase du jour
L’Europe toujours en cherche de son identité et de son unité n’est capable que d’une chose subir.
Le texte
JOUR SANS VISITE
Réveillés dès le petit jour levé
Longues vont être les heures à se passer !
L’un face à l’autre ont les assieds.
Bien que de même carnation, ils vont s’ignorer.
Ils ne vont plus quitter le mur d’en face des yeux
Et souffrir de savoir ce qu’est devenir vieux.
Ils ne vont se mouvoir qu’a l’heure des repas
Et jusqu'à l’instinction des feux
Penser, que leur vie n’a été qu’un bref jeu !
Désormais dans ce mouroir, ils attendent l’heure du trépas.
Avec des yeux apeurés
Tel l’enfant clos en un internat,
Qui par la fenêtre a beau regardé,
Et le cœur serré il sait que nul ne viendra.
En pension nulle visite ! A cause des obligations,
En cette prison, nulle visite ! A cause de volontaires omissions
Dans l’attente d’un être cher
Qu’il semble n’avoir été….. Payer assez cher !
Les progénitures créatures tant aimées
Qui désormais leur veste ont retournée.
Tout ce qui en une vie a pu être donné
A son terme, on découvre que ce n’était pas encore assez !
Qu’importe le lien de parenté
Pour des vieux se débarrasser….. Y qu’a les placer !
La peau vieillissante va être emprisonnée pour ses dernieres années.
Et en ressortira les pieds devants !
De quel crime étaient-ils coupables ?
Du simple délit de…n’être plus capable
Quelle belle consolation…
De savoir que petits et grands enfants
Bien que par…. Obligation !
Viendront le jour de l’enterrement.
La blague
Dans un bus rempli de petits vieux en tournée spéciale pour le troisième âge
à Lourdes, une mamie tapote l'épaule du chauffeur et lui tend une bonne
poignée de cacahuètes.
Le chauffeur un peu étonné la remercie et avale d'un trait les arachides.
Ca tombe bien, il avait justement un petit creux.
Cinq minutes plus tard, la mémé remet çà.
Le chauffeur la remercie à nouveau et gobe les cacahuètes.
Cinq minutes plus tard, le même cirque recommence.
Au bout de dix poignées, le chauffeur en a plein les ratiches et demande à
La mémère :
- Dites donc, Mamie, c'est bien gentil de me gaver de cacahuètes, mais vos
Quarante collègues, ils n'en veulent pas un peu ?
- Bah ben non. Voyez-vous, avec nos dents, on peut pas
Les mâcher. Y'a que le chocolat autour, qu'on aime...