Une porte qui s'ouvre, se croisent deux regards
Quelques pas, pas à pas il est si près de moi.
Inespéré retour d'un malheureux départ,
Lequel de nous deux tendra enfin les bras ?
Nos corps se sont ouverts à nos cœurs amoureux
Pas un mot ne sortit de nos lèvres muettes
Les jours à l’encre noire soudain s’écrivent en bleu
Le rêve a commencé. Que l’horloge s’arrête.
Il a cueilli ma bouche comme on cueille une fleur
Sous l’étreinte enflammée, mon corps fut emporté
Sur la vague ondulante de sa tendre fureur
Oubliant dans l’ivresse les erreurs du passé.
L’extase de ses sommets fut le son de ma voix
Et les draps de dentelles, les dauphins de son ciel
Les « encore », les « toujours » de nos cœurs en émoi
Scellèrent notre amour rayonnant de soleil.
Nos deux chaînes échangées au coeur des nuits passion
Autour de notre cou, devient NOTRE poème
Unissant nos deux vies à un seul horizon
Dont chaque vers s'achève, simplement par "je t'aime".
Mes yeux couleur d'ébène, ton bleu océanique
Se mélangent dés l'aurore a mon rouge baiser
Repeignant le tableau aux couleurs idylliques
Nous signerons la toile : "notre éternel été".
Emilie 10/08/2004
J'ai constaté sur ce poème qu'il comportait de nombreuses anomalies et des oublis, c'est pourquoi je me permets de le retoucher et de ce fait, de le remettre sur le site dans son intégralité. Merci.