L'enfant

L’enfant

L’enfant

L’enfant aux grands yeux noirs et aux boucles de nuit.
Joue avec la vague , elle aime jouer avec lui.

Il sourit tout joyeux,quand la mer l’éclabousse
Le sable aux grains dorés ont poudrés sa frimousse.
Ses doigts potelés aux ongles de coquillages.
Saisissent un ballon rouge oublié sur la plage

Il va puiser de l’eau dans le flot qui écume
Avec son petit seau où surnage une plume.
Puis renverse le tout dans un éclat de rire.
Sur un morceau de bois qui flotte et qui chavire..

Avec sa pelle bleue il a creusé la grève
Et dans ce trou il plonge, ravi il se relève.
Une mouette stridante a fait lever ses yeux
Il regarde un instant et retourne à ses jeux


Un mur d’eau monstrueux broie, efface les cris
Avale etpuis recrache des corps privés de vie
Le ciel devenu noir a déjà pris le deuil
Les corps vont dérivant de ruines en écueils.

L’enfant aux grands yeux noirs et aux boucles de nuit
Jouait avec la vague , elle jouait avec lui.

Anita

les rêves des enfants sont souvent injustemment brisés,
la vie ne tient qu'à un fil, c'est pour cela qu'il faut en profiter ( carpe diem )

merci a vous pleurons les en silence

Anita,

Moi qui chéris tant la vague: l'onde accompagne mes songes, depuis que je suis enfant,
Moi qui la dompte, sauvage, qui me glisse dan son sein.
Moi, qui connais le silence qui dans son cœur me transforme en bulles évanescentes,
j'ai pleuré de voir ces corps, emportés dans la tourmente, dans l'errance et dans la mort.
De la vague je m'amuse, et ces gens la en sont morts.

Tes vers sont déjà, je l'éspère, parvenus, comme des mots magiques, plus rapides que l'air,survolant les continents, dans les petits cœurs meurtris des enfants survivants.

Piér coeur-ter23

moi aussi Piero j'adore la vague mon amie comme je l'écris dans un autre texte
mais cette vague monstrueuse n'est pas la mer c'est la colère de la terre
merci de ton commentaire touchant
anita

très émouvant ce poème Anita. Il me touche profondément. A tout bientôt. Em ou Emilie

Bonjour Anita,

Ce poème célébrait les épousailles de la mer et de l'enfant :

Avec sa pelle bleue il a creusé la grève
Et dans ce trou il plonge, ravi il se relève.
Une mouette stridante a fait lever ses yeux
Il regarde un instant et retourne à ses jeux

... quand une vague monstrueuse changea ce coin paradisiaque en enfer.

Très émouvant, très éprouvant ce poème.

José

oui josé c'est tres dur on essaie d'évacuer en mettant des mots sur la page mais la tristesse perdure
merci de partager l'émotion
anita sud--fgb

Belle émotion, merci Anita pour ces mots profonds et justes

Amicalement

Bonne année

Pascal

merci Emilie
merci aussi a toi Pascal
tous mes voeux également
anita sud--fgb