Mots d'art & Scénarios
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 Marcel Béliveau

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Gi
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MessageSujet: Marcel Béliveau   Marcel Béliveau EmptyDim 10 Juil - 13:08

Dimanche le 10 juillet, 2005
par Marcel Béliveau sur Planète Québec...

Pas patient le prof!

J'attends mes deux clientes devant la boutique.
Elles viennent de Beaconsfield, peut-être se sont-elles perdues en chemin. Mais je ne suis pas en retard ni pressé, je vais attendre.

Enfin, elles arrivent.
- Bonjour mesdames, vous venez pour le cours…
- Non pas du tout, on vient faire application à la boutique.

Ce ne sont pas les bonnes personnes, mais je viens d'en apercevoir deux autres, un peu plus loin dans le jardin, qui discutent en anglais. Comme elles sont de Beaconsfield, il se peut qu'elles parlent anglais.
- Good morning girls ! (Je dis girls, pour leur démontrer que je ne les trouve pas trop vieilles.)
Elles arrêtent automatiquement de parler et me regardent étrangement.

-We're waiting ours husbands…
-I'm sorry… (Je voulais ajouter autre chose, mais elles avaient déjà recommencé leur conversation.)

Alors, où sont passées mes deux nouvelles clientes?

En me retournant je fais face à deux bonnes femmes plantées devant moi.
- Où étiez-vous caché, ça fait quinze minutes qu'on attend après vous!
- J'étais ici et là, je vous cherchais, mesdames.
- Pourquoi nous chercher, vous ne saviez pas qui on était.
- Comment ça marche, dit l'une d'elles.
- Vous allez à l'intérieur et vous vous achetez chacune deux paniers de balles.
- Quoi, au prix que vous chargez, faut payer les balles en plus.
- Madame, lorsque vous allez chez le docteur, il ne paye pas les pilules à la pharmacie.

Après cinq minutes d'attente, la première sort et me tend un jeton.
- Ça vous prend deux jetons, c'est un par panier.
- Au prix qu'ils vendent leur panier ($8.00) on va commencer par un.
- Je voulais aussi vous demander pour le prix du cours, c'est $ 120 par personne, mais on est deux, y a-t-il un rabais ?
- Aucun rabais madame, c'est 120 $ par personne.

Nous nous dirigeons vers les bacs de balles pour y déposer les jetons, mais il y a une file d'attente. Une vingtaine de jeunes entre 8 et 12 ans, accompagnés d'un moniteur.
- Est-ce que nous avons la priorité? me demande la première.
- Il n'y a aucune priorité, Madame, il faut attendre votre tour. Pourquoi auriez-vous droit à une priorité?

Les deux dames ont déjà trouvé chacun un emplacement, une est droitière et l'autre est gauchère.
-Mesdames, il va falloir se déplacer à l'autre bout, car la direction du club, ne veut pas qu'on donne des cours de ce côté-ci.

-Non monsieur, nous on reste ici, si vous pensez qu'on va marcher jusque-là avec un sac de golf sur le dos. Ils viendront nous prévenir et on verra mais pour le moment, on ne bouge pas d'ici.

Je demande à la première quel est son plus gros problème au golf?
- La constance, j'ai un bon coup et trois mauvais.
- Quelle a été votre meilleure partie?
- J'ai joué 115.
Je pose la même question à l'autre femme
-Bof, ma meilleure partie, je crois que c'est 150, moi mon problème c'est tout le golf, la balle ne lève pas et je ne vais pas loin.

Pendant dix minutes, je leur explique ma technique.
-Bon maintenant allons-y, frappez la balle.
La première, wow, un bon coup!
La deuxième, ouais, mais ma balle ne va pas plus loin.

La première:
- Ça va pour pratiquer, mais je ne peux aller jouer de cette façon, on va rire de moi, voyons donc la balle est ben trop loin.

La deuxième:
- Je ne vois pas de différence entre votre méthode et la méthode traditionnelle.
- Madame, si vous avez un score de 150, je crois que vous n'avez pas de méthode du tout.

-J'ai déjà pris des cours, vous savez, et l'on m'a enseigné tout le contraire de ce que vous me dites.
L'autre:
- Pas de petit doigt, pas de petit doigt, moi j'ai appris comme ça. Je ne serai jamais capable sans le petit doigt.
Moi, j'ai frappé 3 balles et je ne vois pas de différence…

L'autre:
-Moi j'aimerais bien connaître quelqu'un qui a déjà suivi votre cours…

-Mesdames, écoutez-moi bien. Ça fait exactement 18 minutes que nous sommes ensemble, vous n'avez encore rien expérimenté, mais par contre vous n'avez pas arrêté une seconde de chiâler et de vous lamenter.

C'est une belle journée et je n'ai pas envie d'entendre vos jérémiades pendant 90 minutes. Vous êtes des chiâlleuses professionnelles.

Alors, allez-vous faire foutre… et je suis parti.

http://planete.qc.ca/marcelbeliveau/index.html
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MessageSujet: Re: Marcel Béliveau   Marcel Béliveau EmptyDim 10 Juil - 13:13

Lundi le 04 juillet, 2005
par Marcel Béliveau sur Planète Québec
http://planete.qc.ca/marcelbeliveau/marcelbeliveau-472005-92317.html

Karla Homolka.

Elle aurait participé aux meurtres de deux jeunes adolescentes.
Elle a d'abord été arrêtée, puis elle a subi un procès et a été déclarée coupable.
Peine d'emprisonnement avec remise en liberté après douze ans.
Et les douze ans se terminent aujourd'hui.

Où est le problème?
Le problème est la société, c'est-à-dire, chacun de nous.
C'est un peu comme si la société disait après 12 ans, ouais, mais on s'est trompée.
Il faut lui mettre un tas de conditions et la suivre de près.
Une société dignement représentée par la Justice.

Si effectivement on s'est trompé et bien tant pis. Faut faire avec.
Il faut maintenant lui sacrer patience.
De coupable, elle est maintenant victime.
Elle craint pour sa vie.

Vous achetez une voiture à crédit, vous faites des paiements pendant 60 mois.
Maintenant à vous, est-ce que le concessionnaire pourrait vous obliger à le remercier une fois par semaine pendant des mois?

Personne n'a le droit de juger Karla Homolka maintenant. Cette tâche a été faite, il y a plusieurs années, en notre nom, par un tribunal possédant tous les droits à la condamner sévèrement selon la gravité de l'accusation.
Karla Homolka a été jugée apte à une libération.
Qu'on la libère.

Que fait cette presse voyeuse devant la prison de Ste-Anne des Plaines?
À quoi tous ces supposés journalistes s'attendent-ils?
À ce que Karla sorte triomphante avec un large sourire et en leur disant:
Salut les gars! Merci d'être là. Vous avez tous été gentils de m'attendre à la sortie?

Ce n'est pas la sortie d'un nouveau film, c'est une sortie de prison.
Que peuvent-ils nous apprendre de plus?
Je n'approuve aucunement cette présence de journalistes aux dents de loup.
Certains vont courir derrière son véhicule pour tenter de prendre une photo.
Et alors? Ça va servir à quoi?

Personne au Canada n'approuve ces gestes du passé, mais Karla a payé le prix qu'on lui a imposé, selon la Justice et non selon elle.
Qu'on lui crisse la paix!
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MessageSujet: Re: Marcel Béliveau   Marcel Béliveau EmptyVen 15 Juil - 23:46

Jeudi le 14 juillet, 2005

Tous les matins, on ouvre la télé à RDI pour avoir les dernières nouvelles, la météo et les autres petites choses qui font parties du quotidien.
Il y a l'animateur ou lecteur principal qui reçoit des journalistes ou invités.

Jusque-là tout va bien, arrive un journaliste qui prend place à la gauche de l'animateur principal, donc à droite sur votre écran.
L'animateur s'adresse donc à son invité, mais ce dernier ne le regarde pas, il regarde la caméra.
-Merde, regarde-moi quand je te parle.
-C'est frustrant de parler à quelqu'un qui regarde ailleurs.

Il y a un principe facile à défendre, la technique doit être au service de la production et non l'inverse.
Je m'explique.

Vous êtes invité à une émission de télé, disons à titre d'exemple à la Poule aux œufs d'or.
Guy Mongrain vous demande de quel endroit êtes-vous?
Vous regardez dans la salle…

Ça donne l'impression que vous ne savez d'où vous venez et que peut-être quelqu'un dans l'assistance va vous donner la réponse.
-Avez-vous déjà gagné un gros prix?
Vous regardez à nouveau dans l'assistance.

Simon Durivage, et remarquez qu'il n'est pas le seul, regarde la caméra, et non son interlocuteur.

Si on lui demandait pourquoi, il répondrait sûrement : c'est que je m'adresse aux téléspectateurs.
Pourtant le spectateur est chez lui dans son salon ou cuisine et n'a pas dit un traître mot. Il est simplement témoin de ce qu'on lui raconte.

Durivage et les autres qui ont cette manie de chercher la caméra devraient toujours s'adresser à l'animateur.

Car c'est ici, qu'entre en ligne de compte, le travail du réalisateur.

C'est à lui de prévoir une caméra qui va le prendre de face, donnant l'impression qu'il s'adresse au public, alors qu'en fait il regarde l'animateur principal.

Faites l'expérience aujourd'hui lorsque vous serez à table avec votre conjoint.

Attendez qu'il vous pose une question ou vous fasse une remarque quelconque.

Vous tournez d'abord la tête à gauche ou à droite selon la position de chacun, vous regardez dans le vide et vous improvisez une réponse.

Après deux ou trois fois de ce manège, il est sûr et certain que votre conjoint va rouspéter.
-As-tu un problème? Pourquoi tu regardes ailleurs quand je te parle. Tu me caches quelque chose ou quoi?
Vous n'avez qu'à lui répondre : Je regarde la caméra…

Si la chicane pogne entre vous, n'allez surtout pas me mettre ça sur le dos.

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