Jérôme Pilette : Stardom

Stardom

Le voici enfin sur nos écrans, le film qui à fait l’ouverture des plus grands festivals du cinéma : Stardom, le culte de la célébrité!

Denys Arcand a fait du très beau boulot dans ce long métrage. C’est carrément une parodie de la célébrité et de tout ce qui l’entoure ! Parodie d’ailleurs très réussie qui nous montre à quel point peuvent êtres ridicules les choses que nous regardons, avec intérêt, sur cette télé que nous chérissons tant.

Qui n’a jamais rêvé d’être une star? Même moi, dans un moment de faiblesse, j’y ai déjà pensé! Stardom, c’est l’ascension d’une jeune fille inconnue au sommet de la célébrité. Et son retour vers l’anonymat et l’oubli.

Plusieurs acteurs et actrices connus tels que Dan Akroyd, Patrick Huard ou Macha Grenon font des apparitions au long de l’histoire. Apparitions appréciées mais le succès du film repose avant tout sur son réalisateur et sur le talent de la jeune, (et belle), montréalaise, Jessica Paré qui incarne La star.

Voilà pour le positif, maintenant voici ce qui ne va pas : le film est¼comment dirais-je? inaccessible pour celui qui le visionne. Je m’explique ; nous assistons à toute l’histoire de l’œil d’un spectateur. D’un certain point de vue c’est vrai pour tous les films, mais dans celui-ci, il est impossible d’entrer dans l’histoire. Du début à la fin on vous désigne comme un spectateur pour lequel on fait un reportage. C’est peut-être un effet voulu mais personnellement je n’aime pas ça. Il y a aussi les traductions. Ça fait plutôt bizarre de voir des acteurs qui s’autotraduisent.

En terminant, j’aimerais adresser mes dernières paroles de la semaine à Jessica Paré : <<Êtes-vous libre ce soir?>>

Jérôme Pilette, Journal La Revue de Terrebonne, 1 novembre 2000.
www.larevue.qc.ca

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