Jérôme Pilette : La Belle Famille

La Belle Famille

Pas mal, pas mal, mais ça aurait pu être mieux... Moi c’est ce que j’inscrirais sur la boîte du film quand il sortira en vidéo au lieu des « trois fois bravo » ou « le film de l’année ». Je vais être franc avec vous, j’ai été déçu, je m’attendais à mieux. De Niro m’a déçu, je lui avait pourtant dit qu’il n’était pas fait pour la comédie¼Il ne m’as pas écouté¼ Bon, ce n’est pas drôle à s’en rouler par terre ou à en pleurer mais ça se regarde bien en famille.

Le problème majeur dans ce film c’est Robert De Niro. Détrompez-vous il est très fort et il est d’ailleurs un de mes acteurs favoris, le hic c’est que vous avez là un acteur merveilleux, mais que son talent n’est pas exploité comme il devrait l’être. Enfin vous en jugerez comme il vous en conviendra.

Le scénario est plus ou moins original et manque un peu d’incohérence. Vous allez me trouvez incohérent, mais moi j’aime l’incohérence au cinéma. Selon moi le réalisateur ne s’est pas donné assez de liberté, je lui en parlerai.

Ben Stiller joue le rôle de Greg, un jeune infirmier, qui s’en va passer le week-end chez les parents de sa copine qu’il rencontre pour la première fois. Il est éperdument amoureux de Pam, sa petite amie, et s’apprête à la demander en mariage mais ne se doute pas que les parents de cette dernière pourraient mettre ses projets en péril. Le père de Pam, Robert De Niro, est un ex agent de la CIA qui se fait passer pour un fleuriste et il est plutôt du genre psychopathe. Cette petite fin de semaine paisible se transforme en véritable cauchemar pour Greg et il se retrouve dans les situations les plus embarrassantes envers ses hôtes.

Les gags manquent un peu d’imagination et les situations “ drôles ” sont du déjà vu, mais c’est tout de même un des trois meilleurs films que j’ai vu dans le cadre de cette chronique.

Jérôme Pilette – Journal La Revue de Terrebonne, 18 Octobre 2000

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