UNE DOUCE LIESSE
Etre capable de tant aimer ?
N’en suis-je le premier étonné
Mais je préfère me rattacher à une folâtre idée
La réalité se sait banale, rien qu’a sa seule pensée.
Tel un gosse éprit de sa douce maîtresse
Jusqu'à en éprouver une douce liesse.
De la louer je n’ai de cesse
Même si cela tient du burlesque,
Je n’ai nulles pensées pour ses fesses.
Je ne puis m’empêcher de l’idolâtrer
Pour la douleur dont elle m’a libéré
Et depuis je ne fais que la rêver
Elle a « opéré » en moi maintes mutations
Elle est telle que me la crée mon imagination
De plus en plus je tends à m’isoler
Fatigué de beaucoup trop avoir f^té
Si en Hermite je devais me muter !
Je suis fier de l’avoir rencontré
C’est en tout sincérité
Que je lui donne mon amitié.