Ne regardes pas le soleil d'en face

Ne regardes pas le soleil d'en face
Prés de moi tu as toujours ta place
Quand je me plonge dans tes yeux
Mon sang se glace un peu
Tu es libérée de ta forteresse
Avec plaisir je reçois tes caresses
Il y aura toujours des crépuscules
Je te découvre sous ton pull
Mes mains qui sont paresseuses
Dans ta vallée deviennent heureuse
La lune se couchera toujours
Le soleil se lève tu es mon amour
Ton cœur est placé sur écoute
Dans ta fontaine magique je le goûte
Tu rôdes avec complicité dans ma vie
Sur moi veille ton esprit
Je ne suis plus un incendiaire
J'ai appris le silence pour mieux te plaire
Dans nos confessions intimes
On évite de sombrer dans les abîmes
Je suis un simple pensionnaire
Je veux habiter et connaître ta terre
Dans la vie il y a toujours des problèmes
Tu captures avec ferveur mes je t'aime
Dans une folle farandole
On s'envole dans un tourbillon de paroles
Tu m'entraînes dans tes sphères infernales
Pour notre relation intersidérale
Tu as la fraîcheur de la rosée du matin
Je suis un troubadour un baladin
Tu es la plus douce des découvertes
Je m'égare dans ta vallée verte
Nous ne craignons pas la démesure
Nos deux cœurs battent en mesure
Tu es ma danseuse en ballerines
Merveilleuse discipline
Tous nos sentiments ne sont pas un régime
L'amour entre nous ne se vit pas par intérim.

sud--fgb zorgx sud--fgb

Le soleil

Le soleil, base de tout
Qui est à la naissance une mère
Indispensable tel un père
N'est pas fou.
Cette grande boule de feu
Incandescente, indécente
A certains yeux
Est pourtant si importante.
Nombre de blasphèmes
Ont été proférés
A travers des poèmes
J'espère les démembrer
Cet être refoulé
Où d'autres temps adorés
N'est plus aujourd'hui
Qu'une ombre qui luit.
Des civilisations ancestrales
Adoraient cet honorable
Qui est généreux
Et Ô combien malheureux!

http://www.cg66.fr/institution/_Colleges/_CollegesPO/CSE-Exupery/CSE-Poesie/CSE-Soleil.htm

C'est très beau GI merci de m'adresser ces mots.
Toujours je les lis avec plaisir.
Bisous.
zorgx

Le coucher du soleil romantique
Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
- Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !

Je me souviens ! J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...
- Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L'irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.



Charles BEAUDELAIRE

Clo,
Merci pour ces mots qui viennent s'ajouter.
Bisous BB
zorgx